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Le projet familial AgriBioMétha'Vac

Nos motivations

À l'échelle de l'exploitation, la méthanisation est une opportunité pour changer de système. En effet, sur le plan agroécologique, l'utilisation du digestat permet d'apporter de la matière organique aux sols, réduisant ainsi la nécessité d'engrais chimiques et favorisant la redynamisation des terres. Cette pratique, combinée à la généralisation des cultures intermédiaires, constitue une opportunité de transition vers des systèmes agricoles plus durables. Les exploitations peuvent également bénéficier d'un système de traitement des effluents et valorisation des résidus contre un apport de matière organique sous la forme de digestat.

En milieu périurbain, l'épandage de digestat offre un avantage significatif : l'absence d'odeur, ce qui réduit les nuisances pour les riverains et permet aux agriculteurs de mieux gérer les contraintes locales liées à l'épandage de lisier ou de fumier.

Enfin, ce projet représente une opportunité de diversification des revenus pour les exploitations, leur offrant ainsi une source de revenus complémentaires et renforçant leur viabilité économique.

Les avantages pour le territoire

1/ Production d'énergie verte et locale

Un des intérêts du projet est de s’inscrire dans une logique territoriale d’économie circulaire en valorisant les ressources du territoire autour de Cazères en Haute-Garonne mais aussi en produisant une énergie verte pour les habitants. Enfin, le projet permettra de créer de la valeur ajoutée et de l’emploi sur le territoire en faisant travailler des entreprises locales.

2/ Pérennisation des exploitations agricoles sur le territoire

Le projet de méthanisation, et le revenu supplémentaire associé, peuvent être un avantage pour la reprise de l’exploitation. La méthanisation peut donc permettre de pérenniser les exploitations de Cazères et ses alentours autrement que par les animaux. Cela garantit ainsi également de maintenir de l’emploi agricole sur le territoire.

Localisation du méthaniseur

Le choix de l'implantation du site s'est fait à partir de plusieurs critères de sélection basés sur la réglementation :

  • L'éloignement par rapport aux riverains, aux zones de captage d'eau potable, puits, forages, sources, rivages, cours d’eau.

  • Le respet du Plan Local d'Urbanisme

  • L'accessibilité du site

  • La proximité du réseau gaz

  • La surface disponible

  • L'intégration paysagère et le respet des normes environnmentales

Ainsi, l'aspect environnemental a été au cœur des préoccupations des porteurs du projet lors de la conception de l'installation. Ils ont veillé à ce qu'elle ne génère aucune nuisance pour les habitants, en nous assurant notamment que les intrants collectés proviennent exclusivement de sources agricoles, sans aucune trace de boue ou de déchets industriels.

Aménagement sur la zone d'implantation

Le vues ci-dessous sont de modélisations du futur site de méthanisation d'AgriBioMétha'Vac

  • Qu’est-ce qu’une unité de méthanisation agricole collective ?
    C’est une méthanisation qui appartient majoritairement à un groupe d’agriculteurs locaux. Une unité de méthanisation agricole collective est un outil détenu majoritairement (plus de 50 % du capital) par un groupe d’agriculteurs réunis pour créer et exploiter ensemble une filière locale de valorisation de la matière organique agricole et issue du territoire. Les agriculteurs apportent en outre plus de 50 % des matières traitées par méthanisation. Dans le cas de Agribiométha'Vac, le projet est détenu à 100% par des agriculteurs et 100% des intrants pour le méthanisation proviennent de sources agricoles.
  • Le site de méthanisation va-t-il avoir un impact sur la circulation ?
    Les intrants sont autoproduits par l’exploitation Vaccari, ainsi, l'impact sur la circulation sera fortement limité.
  • L'installation va-t-elle générer plus de bruit pour les riverains ?
    La plateforme est située à plus de 300 m des premiers riverains. Son fonctionnement ne constituera pas une gêne pour sa tranquillité. Les émissions sonores émises par l’installation sont réglementées et régies par un arrête ICPE avec des contrôles avant et après mise en service. Le procédé de méthanisation en lui-même est silencieux.
  • Le biogaz a-t-il les mêmes qualités que le gaz naturel ?
    Le biogaz, comme le gaz naturel, est composé principalement de méthane. Cependant, la composition du biogaz étant différente de celle du gaz naturel, il sera épuré avant d’être injecté dans le réseau de Gaz Naturel. Il aura alors les mêmes caractéristiques et les mêmes gages de sécurité que le gaz naturel et pourra remplacer (à notre échelle) du gaz fossile importé par la France des États-Unis, du Moyen-Orient ou d’Algérie contribuant ainsi à l’indépendance énergétique de la France et à la baisse des coûts de l’énergie pour les consommateurs.
  • Qu'est-ce que les cultures intermédiaires (CIVE) ?
    Les Cultures Intermédiaires à Valorisation Énergétique (CIVE) sont implantées entre deux cultures principales, et donc sans concurrence sur la production alimentaire. Plusieurs types de CIVE existent : avoine, phacélie, ray grass, pois fourrager, sorgho, seigle, trèfle, moutarde, vesce… Les CIVE présentent plusieurs avantages pour les sols et l’environnement car elles permettent de : limiter le lessivage des nitrates, structurer le sol, lutter contre les adventices (mauvaises herbes) grâce à la compétition pour les ressources, lutter contre certaines maladies de la culture principale (en diversifiant les rotations), préserver des populations d’abeilles si le choix est porté sur des plantes produisant du nectar. Elles permettent aux agriculteurs qui produisent du biométhane de sécuriser l’apport en intrants de méthanisation sans remplacer leurs cultures alimentaires par des cultures énergétiques dédiées. Source : https://agriculture.gouv.fr/quest-ce-quune-culture-intermediaire-vocation-energetique
  • Qu'est-ce qu'un biodéchet ?
    D'après l'ordonnance du 29 juillet 2020, les biodéchets sont « les déchets non dangereux biodégradables de jardin ou de parc, les déchets alimentaires ou de cuisine provenant des ménages, des bureaux, des restaurants, du commerce de gros, des cantines, des traiteurs ou des magasins de vente au détail, ainsi que les déchets comparables provenant des usines de transformation de denrées alimentaires ». Ils sont donc produits dans les logements, les commerces et les installations industrielles, au contraire des co-produits agricoles disponibles dans les fermes. Source : https://www.infometha.org/effets-environnementaux/traitement-des-dechets-et-economie-circulaire/methanisation-des-biodechets
  • La méthanisation génère-t-elle des odeurs ?
    L’ensemble des zones de réception de tous les déchets se fait dans des espaces fermés et désodorisés. Lors de la méthanisation, la décomposition de la matière organique est réalisée dans une cuve hermétique sans contact avec l’environnement. En fin de digestion, les acides gras volatils responsables des odeurs sont détruits : le digestat produit est pratiquement inodore (proche d’un compost), même une fois épandu dans les champs. D’ailleurs, de nombreux agriculteurs recourent à la méthanisation pour réduire les odeurs d’épandage agricole des fumiers et des lisiers.
  • Existe-t-il des risques d’explosion et d’incendie ?
    La mise en place de mesures obligatoires et équipements de prévention réduit au maximum les risques, une surveillance stricte est mise en place. En fonctionnement normal, la présence de méthane ne crée pas de risque d’explosion sur le site d’une unité de méthanisation. Le risque existe uniquement dans les espaces confinés, en présence d’une flamme et d’oxygène, dans certaines conditions. Des zones ATEX sont définies et des précautions prises par la réglementation. La faible pression et la faible quantité du gaz sur le site réduisent d’autant les risques : Le gaz est envoyé en continu sur le réseau de gaz et n’est pas stocké sur site. La quantité de gaz sur site correspond à celle contenue dans une cuve de propane pour une maison individuelle. Résultats de la base de données ARIA : La base de données ARIA BARPI (répertorie les incidents, accidents ou presque accidents qui ont porté, ou auraient pu porter atteinte à la santé ou la sécurité publique ou à l’environnement.). À ce jour (septembre 2020), sur plus de 600 unités de méthanisation en fonctionnement en France, la base de données ARIA BARPI recense 3 explosions depuis 2000 sur des unités de méthanisation. Dans les 3 cas (en 2015, 2018 et 2019) les accidents sont survenus lors de travaux sur l’installation (2018 et 2019) ou juste après la mise en service (2015). Ils n’ont fait aucun mort ni blessé. Seul un pompier a été victime d’un « coup de chaud » en 2019. Ces accidents n’ont occasionné de dégâts qu’au site de méthanisation lui-même et aucun en-dehors du périmètre de celui-ci. Source : https://www.aria.developpement-durable.gouv.fr
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